samedi 28 décembre 2013

Affiche du film "Le Bossu" (Delannoy, 1944)



Affiche originale du film Le Bossu (Delannoy, 1944) avec Pierre Blanchar dans le rôle du chevalier de Lagardère. (Source : René Chateau, Le cinéma français sous l'occupation 1940-1944, Editions René Chateau, 1996)

Mon Film spécial "Nuit de décembre" (1949)



Couverture du magazine de cinéma Mon film, consacré entièrement au film Nuit de décembre (Bernhardt, 1941) et publié le 10 août 1949. Il était vendu 12 francs et s'intéressait, en outre, à la vie sentimentale de Bernard Blier dans une double page spéciale Les amours de nos vedettes.

vendredi 27 décembre 2013

La tombe de Pierre Blanchar au cimetière de Charonne (Paris)

Au cœur du XXe arrondissement de Paris, tout près du cimetière de Père Lachaise, l'un des plus célèbres du monde, je déambule rue de Bagnolet en direction de l'église Saint-Germain de Charonne. Cinéphile, je ne peux m'empêcher de me souvenir que c'est là que furent tournées les dernières scènes d'un classique du cinéma français, Les tontons flingueurs (Lautner, 1963).



Le film sortit en salles fin novembre 1963 et remporta le succès public que l'on connaît. Quelques jours avant, la messe d'enterrement de Pierre Blanchar y était discrètement célébrée. Depuis plusieurs années, cette jolie église aux origines médiévales est inaccessible ; des travaux de restauration et des fouilles sont en cours et tirent manifestement de précieuses informations sur les sous-sols de l'édifice.



Il faut passer par la grande porte à gauche de l'église pour accéder au petit cimetière de Charonne, l'un des rares dans Paris à être bordé par son église. Dans l'allée centrale, on repère sans mal la dernière demeure de Robert Brasillach, écrivain de talent au destin tragique. Une grande statue défraîchie s'élève le long du mur d'enceinte, au fond ; à y regarder de plus près, il s'agit de la tombe de François Bègue, le prétendu secrétaire de Robespierre. Un peu à droite, sous une pierre tombale simple, sans atours particuliers, on s'approche de la sépulture de Pierre Blanchar.


Depuis 1963, l'acteur repose dans le calme de ce petit cimetière. Il fut rejoint en 1974 par son épouse, l'actrice Marthe Vinot. Lorsque je m'y suis rendu, fin décembre 2013, la tombe était encore un peu fleurie et possédait toujours la petite plaque de Regrets.